Lui, c'est Paul, homme de main désenchanté. Elle, c'est Dixie, chanteuse de night-club et régulière du patron de Paul.


Ils se connaissent bien, parlent peu mais savent tout deux ce qui les attend au bout de leur parcours.


Un portrait sensible de ces deux personnages désabusés dans l'atmosphère caractéristique d'un Road Movie.

What do a reluctant henchman and a nightclub singer have in common?


Few words are spoken between these two disillusioned characters, as they drive toward their destinies. Words aren’t needed to describe what they already know awaits them at the end of their journey.


Dead End, a short film written, directed, and produced by French/American Crystal V. Lesser, is a sensitive portrait of those characters, heading down the road to something neither can escape.

Press Kit Downloadhttp://deadend.film.free.fr/presskit.pdf

Contact Distribution: Mariana mariana@gonellaproductions.com

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Caroline FROSSARD

Raphaël BEAUVILLE                   


Matyas SIMON                             

Thibaut DE CHEMELLIER                   

Victor LOEILLET                   

Benoit MEIGNAN                   

Antoine BISSON                   

Marielle DE ROCCA SERRA                   

Tibor RADVANYI                   

Gigi BENIT                   


Bruno GAUTIER                   

Vincent RAFFAITIN                   

Hugo ROSSELLO                   


Marielle DE ROCCA SERRA          

Samuel Rozenbaum & Marielle DE ROCCA SERRA Samuel Rozenbaum & Marielle DE ROCCA SERRA


Vartan KECH / Tibor RADVANYI

Dixie

Paul


Assistant Director

Director of Photography

Sound Recordist

Camera Assistant

Electrician

Make Up / Hair Stylist

Location Manager

Catering


Editor

Sound Design

Colorist


Composer

Arrangers / Performers

Music Designers


Vehicles

Dixie

Paul


Assistant Réalisateur

Chef Opérateur

Ingénieur du Son

Assistant Opérateur

Electricien / Machiniste

Maquillage / Coiffure

Régisseur Général

Cantinière / Régie


Monteur Image

Monteur et Mixeur Son

Étalonnage


Musique

Arrangements / Interprètes

Music Designers


Véhicules

Date de sortie 15 avril 2014

Issued april, 15, 2014

sortiederoutefilms@gmail.commailto:sortiederoutefilm@gmail.commailto:sortiederoutesfilm@gmail.com?subject=Contactshapeimage_4_link_0

Sortie de route est mon premier film.

Il est né après un echec personnel. A un moment où j'ai pris conscience qu'il n'y avait pas besoin de légitimité pour raconter des histoires.

En commencant par jouer la comédie, j'ai approché ce monde et depuis mes premiers pas d'actrice j'ai toujours eu envie de raconter mes propres histoires en plus de servir celles des autres. Mais pendant longtemps j'ai cru qu'il fallait pour cela un diplôme, une connaissance technique particulière, commencer par assister d'autre raconteur pour pouvoir un jour devenir le maitre de mes propres histoires.

Et puis, ce jour d'aout 2012, j'ai décidé d'essayer, ce mot si magique au théâtre qui permet tout.

J'ai commencé à écrire Sortie de Route, qui n'était pas mon premier scénario mais qui sera celui qui me permettra de faire mes premiers pas derrière la caméra. Je l'ai fait lire à celui qui est l'acteur principal du film et sa réaction m'a donné des ailes pour monter le projet.

A partir de ce moment, il n'était plus question d'attendre quoi que se soit pour raconter cette histoire.


J'ai voulu dans Sortie de Route créer une atmosphère sonore et visuelle. Le choix du peu de dialogues et de la narration est totalement volontaire et assumé.

J'ai souhaité que le spectateur soit emmené dans cet univers, qu'il ignore où l'action se passe géographiquement et à quel moment.

Pour moi, on pourrait croiser ces deux personnages dans une station service n'importe où dans le monde. Quand on croise quelqu'un dans une station service on ne sait pas qui il est et où il est va.

C'est ce que j'ai voulu avec Dixie et Paul, on ignore tout d'eux et pourtant on va les suivre et se poser des questions sur eux.


L'univers géographique m'a été inspiré par les grands espaces américains, cette impression lorsque l'on traverse le désert que la route ne s'arrêtera jamais, que l'on va finir par être avalé par elle. Cet impression d'être seul au monde, qu'il n'y a plus de vie autre que la nôtre, que le temps s'arrête.

Le 2:35 s'est imposé pour exacerbé tout cela, j'avais envie d'un petit côté « western » renforcé par l'étalonnage, l'image devait avoir une couleur chaude. Le son a aussi été travaillé à la post-production pour ajouter à ses sensations de solitude, de grands espaces, etc...


J'ai voulu filmer dans Sortie de Route le comportement de deux êtres humains face à leurs destins. Ils savent tout deux pourquoi ils sont là, où ils vont et ce qu'ils doivent faire. J'ai offert la possiblité au spectateur de croire que le personnage de Dixie pouvait s'échapper, changer la donne, mais ce qui m'interessait c'était comment cette femme acceptait ,sans être dans la résignence, et choisissait de ne pas changer son destin. Au contraire de Paul, qui petit à petit souhaiterait qu'elle change les choses, Dixie n'évolue pas, elle reste elle-même. On pourrait, en poussant la réflexion très loin, comparer l'attitude de Dixie à un malade qui se sait condamné et qui au lieu d'essayer des traitements décide de prendre les instants qui lui reste en restant lui-même.

Paul est plus torturé, au fil du film il remet en cause ce qu'il a toujours été et toujours fait. Il n'est pas encore capable de changer les choses par lui-même mais souhaiterait que Dixie le fasse. Peut être qu'en changeant les choses pour elle et le sauverai aussi.

Mais on ne peut pas sauver quelqu'un malgré lui.

Dead End was not my first screenplay. Not the longest, not the shortest either. But it became the one that saw my first steps as a director. The way people reacted to it gave me the energy to fly solo.


For Dead End, I needed a specific visual and sound ambiance. Where dialogs would be scarce and would only be the tip of the iceberg.

I wanted the audience to have no space or time markers.

I feel we could cross the path of my two character in a gas station anywhere in the World. These people we notice but know nothing of.

This is what I wanted with Dixie and Paul, that we ignore who they are but feel compelled to follow them.


I was inspired by the American wide-open spaces, this impression when we drive across those deserted landscapes that there is no end to the road, that we're going to be swallowed by it. The feeling to be the only person on Earth, that there is no other life, that time stops.

Shooting in 2:35 was an evidence to exacerbate this “Western” aspect, amplified in post-production by the coloring. The tone of the images had to be warm.

Post-production was also the time for sound design to enforce the feeling of loneliness, of open spaces...


But beyond this atmosphere, I was concerned by filming how my two characters acted in front of their destinies. They both know where they are headed and what they must do. And above all, why. The character of Dixie could run away, change her hand, but what I was interested in was how this woman accepted and chose not to change her fate. Even though she is not resigned. Dixie doesn't change, she remains herself. Her attitude could almost be compared to the one of a terminally ill person who refuses to be treated to keep control over its last moments.

Paul is more tormented, as the film goes he questions who he is, the life he has lead and his actions. He is not able to change the course of it himself yet, but wishes Dixie would. Maybe if she did, she would save him as well.

But no one can be saved in spite of himself.


My will was to leave space for the audience's imagination, that an emotion would be born from the film but that all wouldn't have the same reading, or for the less no certainties.


Dead End is my first story on the screen, not the shortest, not he longest, but it is the one I wanted to tell now.